Les jeunes Vert'libéraux demandent une information obligatoire sur la vaccination
Nos pays voisins renforcent les mesures, la Suisse reste les bras croisés. Afin d'augmenter le taux de vaccination, les Jeunes Vert'libéraux suisses demandent que toutes les personnes soient convoquées à un rendez-vous de vaccination obligatoire.
Le nombre de cas de Corona en Suisse est actuellement en forte augmentation et le système de santé risque à nouveau d'être débordé. Par rapport aux vagues précédentes, la vaccination est devenue un moyen efficace et suffisant pour enrayer la pandémie. Malheureusement, le taux de vaccination en Suisse est actuellement trop faible pour atteindre une immunité de groupe suffisante. "Nous ne voulons ni d'une vaccination obligatoire ni de mesures plus sévères", déclare Virginie Cavalli, co-présidente des Jeunes Vert'libéraux Suisse (JVL), en soulignant qu'un nouveau lockdown ou l'introduction de 2G (guéri / vacciné) toucherait particulièrement l'économie et surtout les jeunes. Nous devons éviter cela à tout prix.
Un rendez-vous d'information pour toutes les personnes non vaccinées
Les chiffres montrent clairement que les cas positifs, et en particulier les évolutions graves, se produisent principalement chez les personnes non vaccinées. La seule façon de sortir de la pandémie et de ses mesures contraignantes est d'atteindre un taux de vaccination aussi élevé que possible. C'est pourquoi les JVL souhaiteraient faire convoquer toutes les personnes non vaccinées à un rendez-vous d'information chez un spécialiste. Lors de ce rendez-vous, il serait toujours possible de décider de ne pas se faire vacciner après l'entretien. Il serait toutefois obligatoire de se rendre à cet entretien.
De nombreuses personnes non vaccinées ne sont pas ou mal informées
"Le faible taux de vaccination chez les jeunes est justement dû dans de nombreux cas à une absence d'information ou à une information erronée", explique Virginie Cavalli. C'est fatal, selon elle. Ce n'est qu'en augmentant le taux de vaccination que l'on trouvera une issue à cette pandémie, poursuit-il. L'une des raisons les plus fréquentes pour lesquelles les personnes ne se sont pas encore fait vacciner est la peur d'éventuels effets secondaires, estime-t-il. Des données fiables en faveur de la vaccination existent aujourd’hui grâce aux quatre milliards de personnes dans le monde ayant reçu au moins une dose de vaccin.
L’obligation de participer à un entretien d’information, comme le demande les JVL, serait un compromis entre des mesures plus sévères et le risque d'engorger les services de soins intensifs des hôpitaux avec une nouvelle vague, Virginie Cavalli. "Nous pouvons ainsi augmenter le taux de vaccination et éviter des mesures radicales".