Les priorités des Jeunes Vert’libéraux pour la session d’été

Les discussions tourneront autour de la révision des dispositions sur les infractions d’ordre sexuel et sur l’initiative pour les glaciers. Pour les Jeunes Vert’libéraux suisses, il est clair que la législation concernant les infractions d’ordre sexuel doit être modernisée.

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Comme chaque année, la session d’été du Parlement aura lieu avant les grandes vacances. Cette fois encore, des thèmes importants seront à l’ordre du jour. Les Jeunes Vert’libéraux suisses (JVL) souhaitent attirer l’attention sur deux d’entre eux. En effet, les futurs débats porteront d’une part sur le plus grand défi global de notre époque et d’autre part sur un sujet de société qui a trop longtemps été passé sous silence.

« Seul un oui, est un oui » : les relations sexuelles sans consentement sont encore trop souvent dédramatisées

Les Jeunes Vert’libéraux suisses (JVL) demandent un changement général de paradigme par et à l’occasion de la révision des dispositions du code pénal sur les infractions d’ordre sexuel. En effet, les JVL estiment que la solution alternative du « non, c’est non » est tout à fait insuffisante. Cette dernière implique que les victimes devraient à l’avenir exposer et expliquer si et dans quelle mesure elles ont refusé un acte sexuel. Ainsi, le droit en vigueur méconnaît la réalité, à savoir que la réaction naturelle des victimes de violences sexuelles est un état de choc ou de paralysie, appelé « freezing ». Par conséquent, il est rare que la réaction à la violence sexuelle soit une résistance physique.

En outre, l’infraction de viol devrait traiter de la même manière les violences vaginales, orales et anales, c’est-à-dire être formulée de manière neutre du point de vue du genre. En effet, la loi devrait s’éloigner du « modèle » de la relation sexuelle hétéronormée et tenir compte que dans notre société actuelle, d’autres formes de relations sexuelles existent.

Les JVL demandent que la peine maximale d’emprisonnement pour les agressions sexuelles soit augmentée de trois à cinq ans, afin que la peine reflète suffisamment le degré de gravité de l’infraction commise.

Objectif zéro émission nette 2050 : il faut un contre-projet solide à l’initiative pour les glaciers

La presque totalité des partis s’accordent sur le fait que la Suisse se doit d’atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050, conformément aux accords de Paris. Toutefois, cela ne se fera pas tout seul. Pour ce faire, il faudra des incitations ciblées et un cadre politique adéquat. En 2019, Les Jeunes Vert’libéraux suisses (JVL) ont publié un plan en 12 points (Plan d’action climat) dans lequel ils présentent des mesures pour lutter efficacement contre le changement climatique.

Les JVL saluent le fait que la Commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie du Conseil national (CEATE‑N) ait procédé à des adaptations dans le contre-projet direct à l’initiative pour les glaciers en proposant des objectifs climatiques intermédiaires et une « réduction régulière des émissions au fil du temps ».

Cependant, les JVL demandent au Conseil des Etats de veiller à ce que l’interdiction des combustibles et carburants fossiles soit également intégrée dans le contre-projet à l’initiative pour les glaciers. Selon les JVL, cette interdiction serait économiquement et technolo-giquement réalisable, étant donné que les technologies nécessaires à sa mise en oeuvre existent déjà.

En plus du contre-projet direct, un contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers sera également discuté lors de la session d’été. Là aussi, les JVL demandent au Conseil national de se mettre d’accord le plus rapidement possible sur une proposition efficace afin d’atteindre l’objectif climatique de zéro émission nette en 2050. Cette nouvelle proposition ne devra toutefois pas être moins ambitieuse que le contre-projet direct.